Des manifestations spontanées sont organisées un peu partout dans le pays. dans la ville des Gonaïves des barricades enflammées sont remarquées. La route reliant l’Artibonite et le reste du Nord est coupée. Deux jeunes auraient été tués lors des manifestations dans la cité de l’indépendance. La police nationale se débrouille pour contrôler les manifestants dans la commune de Petion ville pour empêcher aux casseurs de perpétrer des actes de violences dans les centres commerciaux.
Des pneus enflammés sont visibles dans la commune de Petion ville. Dans le quartier de carrefour feuilles, des tirs nourris sont entendus. Jusqu’à présent il n’y a aucune communication officielle du gouvernement. Les journalistes ont été invités au Palais national à 13 h. Plus d’une heure après, rien est dit. Dans les parages du siège de la présidence, une situation de tension règne précisément au champ de mars.
Les activités restent paralysées dans la ville de Petit-Goâve 24 heures après cette grande marche contre le gouvernement de plusieurs milliers de personnes à travers le pays. Dans la ville de Miragoane des pneus enflammés sont remarquées et le commerce a repris timidement.
Le gouvernement ne semble avoir aucun contrôle sur la situation qui dégénère. Les manifestants lancent des slogans tres hostiles dans les rues de jacmel dans le Sud-est du pays. Partout c’est la désobéissance civile. Le dénommé “TI WiLL”, dans la ville des Gonaïves annonce qu’il n’y aura pas de carnaval dans la cité de l’indépendance.