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Dans une note de presse en date du 25 mars 2019, le Kolektif Jistis Min (KJM) dit s’indigner et révolter d’une note émanant d’une compagnie minière annonçant un projet de loi portant sur l’exploitation des mines en Haïti. La Banque Mondiale, des compagnies multinationales dans le domaine des mines et le gouvernement haïtien actuel seraient à la base, selon le collectif, de ce projet.
“Les mines métalliques ne sortiront pas Haïti de la pauvreté .C’est une forme de pillage, un projet colonial qui gagnerait de l’argent pour quelques-uns tout en laissant la majorité plus pauvre”, a affirmé une avocate proche du collectif.
Par ailleurs, le KJM dénonce le silence qualifié de complices des sénateurs par rapport à la violation du droit à l’information et à la participation du peuple. “Aux acteurs internationaux et nationaux, le KJM revendique la dénonciation depuis 2014 du projet d’exploitation des mines métalliques dans le pays“, lit-on dans la note.
Le KJM croit qu’il s’agit d’une violation du droit des personnes et des animaux dans les communautés ciblées par ce projet de loi. Dans ce communiqué le KJM fait un plaidoyer pour le respect des droits à l’environnement, la santé et à l’eau.
Le KJM montre sa frustration et informe que le projet d’exploitation minière a été au centre des discussions entre le Président Jovenel Moise et le Président des Etats-Unis d’Amérique, Donald Trump, le 22 mars dernier au sommet USA-Caraïbes. “Ces interventions du Président Moise évoquant l’exploitation minière avec son homologue américain ont lieu alors que le 21 et le 22 mars consacrent les journées mondiales de la foret et de l’eau. Et, l’exploitation minière empoisonne l’eau et favorise le déboisement“, a rappelé le KJM.
Le kolektif Jistis Min (KJM) demande au peuple haïtien, les gens des communautés ciblées, les organisations paysannes, les écologistes, le ouvriers, chômeurs, de mobiliser contre l’exploitation des mines métalliques dans le pays.
