Une messe d’action de grâces a été chantée le samedi 24 octobre en cours, en l’église St-Louis Roi de France, pour le repos de l’âme du professeur Joseph Léonel Cadet né le 27 mars 1941, enlevé à l’affection des siens le 29 août 2020 à Philadelphie. Ses funérailles ont été chantées en septembre dernier aux États-Unis en raison de la crise de Covid-19 qui sévit dans la République étoilée. Son épouse, ses deux filles, d’autres membres de sa famille et des proches étaient venus lui rendre un dernier hommage.
Avocat de profession et professeur à l’université, Me Cadet se passait de présentation dans le monde universitaire en raison de différentes générations d’étudiants dont il a contribué à la formation. Professeur de droit, Me Cadet fut l’un des rares professeurs à être toujours disponibles à échanger avec ses étudiants sur tout ce qui se rapporte à ses cours. À l’Institut national d’administration, de gestion et des hautes études internationales (INAGHEI), à l’Université Quisqueya, à l’Université Notre-Dame, Me Cadet gardait le même sourire avec tous ses étudiants. Il expliquait avec aisance, il donnait des conseils et encouragait tous à affronter la dure réalité du pays.
Ancien cadre supérieur de la Direction générale des Impôts, Me Cadet y a travaillé pendant plus de trente ans. De membre du service contentieux jusqu’au poste de directeur général adjoint, il a fait carrière dans cette institution spécialisée dans la collecte des taxes et impôts. En raison de sa carrière de plus de trente ans au service de l’État, il fut nommé en 2004 sous l’administration Alexandre/Latortue directeur de l’Institut du Bien-Etre Social et de Recherches (IBESR). Il resta pendant deux ans et a effectué des aménagements au sein de cet institut en matière d’espace.
Passionné de lecture, Me Cadet prenait plaisir à encourager ses étudiants à s’adonner à la lecture. Pour bien saisir la réalité sociale, économique et politique d’Haïti, il faut puiser dans les livres haïtiens, répétait souvent Me Léonel Cadet. Dans son fief à la rue de la Réunion, après les heures de bureau et pendant le week-end, il était constamment en possession d’un livre à savourer. Il se rendait régulièrement en librairie afin de se procurer les plus récents ouvrages de droit et d’autres disciplines connexes. C’était son ami fidèle, sa passion.
Que son âme repose en paix.