La décision de transférer les 7 citoyens étrangers arrêtés en Haïti dont 5 américains, ont été planifiés avec les autorités haïtiennes, selon ce qu’a révélé un porte-parole du Département d’État pour les affaires de l’hémisphère occidental.
“Le transfert de ces individus aux États-Unis, a été coordonné avec les autorités haïtiennes”.
Pour les organisations des droits humains en Haïti dont Pierre Espérance du RNDDH, c’est une véritable gifle donnée au système judiciaire haïtien, qui a reçu des millions de dollars d’aide du gouvernement américain pendant plus de deux décennies, et n’est pas capable de juger des citoyens américains et d’autres nationalités étrangères, par le simple fait qu’ils ne font pas confiance au fonctionnement du système judiciaire haïtien, s’indigne le militant et défenseur des droits humains.
Les sept étrangers lourdement armés arrêtés dimanche dernier, pour détention illégale d’armes à feu dans les parages de la Banque de la République d’Haïti (BRH), sont gardés en détention à Miami. Ils sont en contravention avec la loi américaine selon les précisions du journal américain “the Miami hérald”.
Des agents fédéraux étaient sur place en apprenant que ces hommes armés voulaient à tout prix, intenter à la vie du Premier ministre, le notaire Jean Henry Céant, Washington avait demandé formellement de poursuivre le dialogue avec tous les secteurs de la vie nationale, pour un dénouement heureux à la crise socio économique du pays.
Le chef du parquet de Port-au-Prince, Paul Éronce Villard se tait depuis mercredi soir, après avoir annoncé la veille, au cours d’une conférence de presse, qu’il exerçait son métier en toute quiétude, mais la réalité l’a désapprouvé.