Répondant aux questions des membres du sous-comité du congrès américain, Emmanuela Douyon, Pierre Esperance et Madame Hermatin (diaspora) ont clairement fait remarquer qu’Haïti n’avait pas besoin actuellement d’une force des Nations-Unies.
« Ce qu’il faut aujourd’hui est le renforcement de la police nationale avec les moyens nécessaires pour assurer la sécurité des Haïtiens », a déclaré Pierre Esperance ajoutant que le pays n’avait pas besoin d’une armée.
Espérance et Douyon ont simultanément regretté la faiblesse du système judiciaire pris en otage par les autorités.
« Nous souhaitons un procès sur l’utilisation des fonds de PetroCaribe, mais ce président qui est impliqué ainsi que ses proches ne veut pas faire la lumière sur ce dossier », a déclaré Emmanuela Douyon.
La Petrochallenger a ouvertement indiqué que le président Moise ne devrait pas terminer son mandat parce qu’il n’a pas la confiance de la population qui exige son départ. « Nous devons mettre sur pied une transition qui peut organiser le procès de PetroCaribe et créer un climat qui peut encourager d’autres personnes à aller aux élections pour avoir des dirigeants qui mettent les intérêts d’Haïti au-dessus de leurs intérêts personnels.