La journée du samedi 9 février 2019 a été une fois de plus marquée par de violentes manifestations dans les rues de Port au prince pour réclamer le départ de Jovenel Moïse au pouvoir. C’est la première fois que la commune de Carrefour avec plus de 800 mille habitants s’est soulevée contre la politique du gouvernement et réclamant elle aussi la démission de Jovenel Moïse.
La zone du bicentenaire et de portail Léogâne située à l’entrée Sud de la Capitale a été le lieu de rencontre de plusieurs manifestations avant de se diriger vers le palais national pour faire entendre raison su président haïtien qui, selon ses déclarations, dit n’avoir aucune intention de démissionner de son poste.
Dans la zone de Poste marchand, un quartier situé au Nord-Est de Port au Prince, la situation était chaotique avec des pneus enflammés et des piles d’immondices en flamme. A peine si les riverains pouvaient respirer avec un ciel en fumée.
Des jeunes du Bel Air et de l’avenue Poupelard et des quartiers environnants ont dressé des barricades et lancé des pierres un peu partout. La police a procédé à plusieurs arrestations. Des jeunes casseurs ont été emmenés et incarcérés dans la prison de delmas 33. Des organisations de droits humains arrivés sur place n’ont pû relaxer les jeunes manifestants.
L’hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti a ete la cible des manifestants furieux et en colère après la mort d’un adolescent de 14 ans atteint d’une balle et emmené en urgence à ce grand centre hospitalier mais qui a succombé faute de soins.
Des pierres, des tessons de bouteilles et des ordures ont jonché la cour de l’Hôpital général communément appelé. Dans certaines villes de province si la tension n’a pas été aussi vive qu’à Port au Prince, les correspondants de Radio ont fait etat de calme apparent