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Haïti-Crise Politique : Une manifestation improvisée contre Jovenel Moïse dispersée par la police au niveau de Delmas

Toujours dans le but de forcer le président Jovenel Moïse à quitter le pouvoir, de nombreux manifestants ont, une fois de plus, gagné, ce lundi 7 octobre 2019, les rues en direction de Pétion-Ville. Cependant, arrivés au niveau de Delmas 48, les forces de l’ordre ont dispersé la foule à coup de gaz lacrymogène et des tirs en l’air, constate Haiti Press Network.

Scandant le même refrain à savoir : « la démission de Jovenel Moïse » qui, selon eux, vient augmenter la misère noire dans le pays, les manifestants qui voulaient atteindre Pétion-Ville (commune cible des contestataires depuis quelque temps), n’ont pas pu atteindre leur objectif.

La police, notamment le corps anti-émeute (CIMO) a fait usage excessif de gaz lacrymogène et de tirs pour disperser les manifestants. Une dispersion qui a été suivie d’une véritable chasse à l’homme dans plusieurs coins au niveau de Delmas où une situation de tension a régné aux environs de 2 heures de l’après-midi, constate l’Agence.

Des personnes auraient été arrêtées dans les parages de l’Ambassade du Canada, limitrophe de Delmas 75, d’après ce que rapporte un confrère de la Télé Pacifique qui retransmettait les événements sur place.

Des manifestants qui réagissaient aux micros de la presse, se sont montrés très critiques envers la police qu’ils accusent de faire le jeu du chef de l’État par la répression.

Des médias de la capitale ont rapporté plusieurs incidents, y compris des blessés enregistrés au cours de cette manifestation improvisée, particulièrement au Champ de Mars et à Delmas où des militants étaient en effervescence.

L’opposition politique qui n’entend pas dialoguer avec Jovenel Moïse comme le veut la communauté internationale, avait annoncé par la voix de Me André Michel, des scellés populaires de bureaux publics. Une action, rapporte radio Caraïbes, déjà effective au niveau de Miragoâne (Nippes).

À noter que le pays est à feu et à sang pour le départ de Jovenel Moïse qui n’a pas encore dit son dernier mot. Entre-temps, les écoliers et les écolières sont restés prisonniers chez eux depuis environ quatre semaines après la rentrée des classes. Le pays entier est fermé. C’est une aire métropolitaine encore morte où toutes les activités sont paralysées, constate HPN ce lundi.

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